L'alcool c'est comme le chocolat... [Terminé]

L'alcool c'est comme le chocolat.
Un faux ami.
Combien de verres Atsuko s'était-elle avalée ? Elle avait arrêté de compter à partir de sa cinquième vodka et venait tout juste decommander un kirsh. Le liquide semblait flotter dans le verre, une cerise était accrochée à un cure-dent, Atsuko attrapa le bout de bois, joua avec et avala la cerise. Puis, elle avala d'une traite son verre. "Un de plus !" se surprit-elle à penser. Le kirsh était une boisson encore plus forte que les précédentes vodka.

Pourquoi était-elle venue dans ce bar miteux, déjà ? Les vapeurs d'allcool lui faisait tourner la tête, sespensées semélangeaient, sa vue se troublait, devenait flou. Elle commençait à avoir des hauts le coeur, peut-être "tait-ce le verre de trop ? Non, elle "était plus forte, plusrésistance que ça. Elle était.

Elle se souvenait maintenant pourquoi elle était venue ici. Elle était venue ici suite à son combat contre un vampire, elle avait oublié son nom, mais elle avait juré sur son nom qu'elle le retrouverait et ce jour là, elle lui ferait payer l'humiliation qu'elle avait subit.
Mais tout n'était pas aussi simple. Elle s'était organisée pour le retrouver, avait donné une description à des...connaissances qui pouvaient mettre la main sur n'importe qui, avec un minimum d'informations.
Mais voilà, le pire était arrivé. L'inconnu avait été retrouvé mort. Pendu. S'était-il suicidé ? Ou bien l'avait-on forcé ? Toujours est-il que depuis ce jour, Atsuko n'avait plus touché à seséventails. Elle attendait le bon moment, la bonnepersonne.

- Un martini, s'il vous plaît, dit-elle au serveur.

Le serveur s'empressa de lui servir un nouveau verre. Plusieurs coupes vides trainaient sur le comptoir. La porte s'ouvrit. Atsuko n'eut pas la force de se retourner. Elle devait faire pâle figure, là, dans son état, entouré de tous ses ivrognes. Mais à cemoment précis, Atsuko s'en fichait.

Je venais d'arriver dans cette ville. Je ne me rapelle même plus du nom de la ville. Je ne savais qu'une chose : mon estomac criait famine ! J'en avais mal aux côtes tant il gargouillait, j'avais l'impression que j'allais m'évanouir de faim d'un instant à l'autre. Je cherchais un restaurant pour pouvoir nourrir ma panse mais rien à faire ! Pas un seul restaurant dans cette sigrande ville ! Mes jambes ne me portaient plus, il fallait faire vite ! Je marchais lentement, éclairé par la seule lumière des lampadaires.

Je marcha un long moment, je marcha, je marcha mais sans succés. Un ... bar ? En face de moi je vis un bar en mauvaise état. Juste l'odeur à l'exterieur ne donne pas envie d'y entré, mais si je peux me nourrir autant entré. Donc j'entra enfin, en poussant la porte on y entendait des grincements. J'entra et la mauvaise odeur d'alcool penetra dans mon nez, l'horreur !

J'entra donc, le carrelage par terre était sale, on ne pouvait distingué la réel couleur sans parlé des murs : sales. Oui ils sont dégeulasse ici ! Une fois entré on pouvait voir des hommes se battre avec des bouteilles de verres. Il n'y avait que des hommes, sauf une fille. Je m'approcha d'elle, m'assie juste à côté d'elle.Je remarqua alors qu'elle sentait l'alcool à plein nez, je me déplaça donc d'une chaise. Je la fixa mais ses cheveux cachaient son visage. Elle commanda un martini, et d'après ce qu'il trainait sur le comtoir, elle n'en était pas à son premier !

- Vous allez bien ? Lui demandais-je.

Elle ne pouvait peut-être plus se contrôler, après tout avec tous ces verres sa m'étonnerais pas ! Ou alors support-elle bien l'alcool, je ne sais pas et on verra bien ! J'espère juste que sa réponse ne tardera pas.

Les yeux d'Atsuko commençaient à se fermer, tout devenait flou autour d'elle. Elle sentit une présence à côté d'elle, la personne qui venait d'entrer, sansdoute. Atsuko n'avait pasla force de se tourner pour faire face à l'individu pourtant, grâce à un effort surhumain, elle réussit à rouvrir lesyeux et à se tourner en direction de l'inconnu. La personne qui était entré était plutôt bel homme, ses cheveux étaient bruns et il portait un étrange diadème sur le front.

Elle ne se posa pasdavantage de questions. Elle voulut retourner dans le... sommeil qu'avait provoqué l'alcool en elle mais une voix lui parvint jusqu'à ses oreilles. Elle avait l'impression qu'il parlait une autre langue, une langue inconnue, il lui fallut tendre l'oreille pour se rendre compte que l'individu en question utilisait des mots qu'elle conaissait.

- Vous allez bien ?

Non elle n'allait pas bien ! Son honneur en avait pris un coup lors de son combat, et elle était venue noyer sonchagrin dans ce trou à rat ! Quelle question stupide ! Cet homme était-il stupide ? Ne disons pas que Dieu donnait soit un cerveau, soit la beauté ? Enfin de son côté Atsuko n'avait pas à se plaindre, elle était plutôt mignonne pour une fille de son âge.

Elle se rendit soudain compte qu'elle n'avait pas répondu à la question de l'homme. Elle était totalement saoûl, il lui fallait donc un certain temps pour qu'elle retrouve sa capacité de parler, retrouver l'usage de la parole, de ses mouvements...

- Oui. Merci.

Mensonge ! Enfin Atsuko n'était pas réputée pour être honnête. Loin de là ! Son esprit était tout ce qu'il y avait de plus noir, de plus perfide. Et le comble était qu'elle passe son tempsà tuer des gens !
Elle se mit à détailler l'homme avec insistance. Ses traits étaient fins, réguliers et ses cheveux penchaient légèrement pour le roux. Elle essayait de deviner l'âge qu'il avait.Il ressemblait à un enfant avec son petit visage mais en même temps il paraissait... sage.

- Comment vous appelez-vous ?
L'alcool ôtait sa timidité. D'ordinaire elle n'aurait jamais osé l'aborder dans la rue, ou même dans un bar. Peut-être avait-elle été un peu trop...directe ? Oh et puis à quoi bon ! Demain elle se réveillerait avec une bonne gueule de bois, autant ne profiter dès maintenant.

Atsuko redemanda un autre verre de kirsh. Elle joua avec le verre, le faisant passer entre ses mains, observa le liquide dont le verre était remplie à moitié et, d'un geste maladroit, renversa le verre qui tinta sur le sol, rebondit trois fois, avant de se fracasser, dispersant çi et là des morceaux de verre. Elle jura en silence. C'était le verre de trop. Elle était incapable d'en avaler un autre, elle s'était surestimé.

Le serveur prit une serpillère, s'avança vers les débris de verre et commença à nettoyer le sol. Puis il ramassa les morceaux de verre à l'aide d'une pelle et d'une balayette. Atsuko regardait cet homme s'affairait à la tâche.

- Comment vous appelez-vous ?
- Son Gokû, et vous ?

Son Gokû. C'était la première fois qu'elle entendait ce nom. Le jeune homme assit juste àcôté d'elle avait sans aucun doute desorigines japonaises. Le doute n'était plus possible, c'en était désormais une certitude.
Le beau brun comment elle s'appelait. Il était chose rare d'oublier jusq'à son propre nom mais sous les effets de l'alcool, on oubliait des tas de choses. On essayait de noyer sa peine en buvant, certes on avait un peu de répit pendant que l'on était ivre, je dirais même ivre mort, mais une fois ceci passé, nos problèmes nous revenaient en mémoire, très clairs, et notre humeur était toujours aussi morose.
Atsuko dut se concentrer pour se souvenir se son nom. Elle plissa les yeux, l'air concentré.

- Moi c'est Atsuko Nelka.

Une foisque l'homme eut finit de nettoyer le sol, il revint derrière son comptoir et demanda à Son Gokû si il désirait quelque chose. Si Atsuko avait été en pleine possession de ses moyens, elle aurait missa main au feu que le jeune hmme n'allait pas commander à boire mais plutôt de la nourriture. Depuis qu'il était arrivé, les gargouillements de l'estomac du garçon s'étaient fait plus insistants.

- Y'a-t-il de quoi manger ici ?
- Des hamburguers ou hot dog, rien de plus !

Hamburgers, hot dog et tous ces autres sandwichs étaient de la nourriture de gargote ! Oh on était loin des pubs écossais dont Atsuko avait rêvé de mettre les pieds. Nourriture de fast foods, oui !

- Heu ... bah je prendrais un hamburguer.

Le serveur revint quelquesinstantsaprès, portant sur un plateau une assiette qui contenait un hamburger fumant. Atsuko réprima un haut le coeur. Elle avait horreur de ce genre de nourriture, rien que l'odeur lui donnait envie de vomir.
Legarçon croqua avec appétit dans le pain brûlant. Cela avait l'air de lui plaire puisqu'il croqua une nouvelle bouchée, la savourant au passage.

- T'en veux un toi aussi ?
- Plutôt crever, lui répondit-elle du tac au tac, j'ai horreur de ce genre de nourriture.

Elle observa pendant qelques instants encore le garçon, la salle peu accueillante et les hommes du fond qui jouaient auxcartes, certains s'énervaient et en accuser d'autres de tricher, à ce moment là l'un d'eux sortit son couteau et se mit à en menacer un. *C'est pathétique* ne put s'empêcher de penser Atsuko.

- Au faite, tu viens d'où, habillé comme ça ? Demanda t-elle.

Le tutoiement était devenu naturel. La dernière fois que le garçon s'était adressé à elle, elle n'avait pas relevé. De toute façon, il semblait un poil plus âgé qu'elle, il pouvait très bien la tutoyer si cela lui chantait.

Gokû regarda lui aussi le verre se brisait en deux. Le garçon afficha un large sourire à la jeune fille. Il paraissait sincère. Mais Atsuko songea quece jeune garçon accordait facilement sa confiance aux autres. Un peu trop à son goût, d'ailleurs.

Les hommes du fond se battaient toujours. L'un d'eux venait de passer sa laqme sous la gorge de celui qu'il accusait de tricheur. Il jura que s'il esquissait le moindre geste, il l'égorgerait comme un porc. Cette scène ne donnait même pas envie à Atsuko de sortir ses armes. Gokû, lui, n'hésita pas une seule seconde, en un instant un étrange baton apparut dans sa main droite, celle qui était libre puisque de l'autre il était occupé à manger son hamburger. Phénomène encore plus étrange : le baton ne cessait de s'allonger, jusqu'à assomer l'un des assaillants. Atsuko ouvrit de grands yeux étonnés et cela eu au moins l'effet de la sortir de son semblant de léthargie.

- Au faite, tu viens d'où, habillé comme ça ?
- Du mont Gojyo et toi ?

Le garçon paraissait prompt aucombat, même si elle avait été en état de combattre, elle aurait sans doute réfléchie avant d'agir et n'aurait pas foncé tête baissé sur le garçon. Pas comme la dernière fois !
Et puis où c'était le mont Gojyo ? Au Japon ? Atsuko n'avait jamais entendue parler de cet endroit, cela lui était totalement inconnu. Elle qui avait visité bon nombre de villes, de pays,elle n'en avait jamais entendue parler ! Pendant un instant elle se demanda si le goinfre assit juste à côté d'elle ne lui avait pas raconté d'histoires. Mais ses doutes se dissipèrent vite quand elle se rendit compte que Gokû semblait à l'aise. Un menteur aurait eu l'air embarrassé, pas lui.
Que pouvait-elle répondre a garçon ? La vérité ? La vérité est qu'elle venait d'ici, et de nulle part à la fois. Elle ne restait jamaistrès longtemps au même endroit, par prudence, disait-elle. Mais c'est surtout parce qu'elle ne voulait pas s'attacher à un lieu !

- Je ne suis pas d'ici, répondit-elle, et c'est où ce mont Gojyo ?

Le garçon redemanda encore un hamburger. Il avait mangé le premier à une vitesse hallucinante ! Combien de nourriture pouvait-il donc avaler ? Mais quand il ezn redemandaunautre, son regard se posa rapidement sur lapoche de son pull. Sans doute endirection de son porte-feuille. Il se demandait sansdoute si sa bourse contenait assez d'argent pour payer le repas, frugal qui plus est ! En tout cas le garçon ne pouvait pas compter sur sa voisine pour payer ! Atsuko appartenait à ces gens égoïste et radin.

- Je ne suis pas d'ici, répondit-elle, et c'est où ce mont Gojyo ?
- C'est près d'un petit village... Après je ne sais pas si c'est loin !

En vérité j'avais pas trop envie de lui répondre ... Je suis pas les réponses d'un questionnaire ! M'enfin bon je mangea, j'ai encore faim alors j'en redemande. Sa m'énerve il n'y a personne à côté de moi que je pourrais enquiquiné ... Tss !

J'avais finis de manger, je paya l'addiction et je ne sus que faire ? D'un coup la porte s'ouvrit. C'était des monstres, qu'est-ce qui se passe ? Des monstres cassèrent la porte et se mirent à rire. Les hommes foncèrent dans le tas et mourirent un par un.

- Hey, qu'est-ce que vous voulez ?
- Nous ? On veut l'argent ! Et on compte détruire cette endroit !
- Hey ! Ils font de super hamburguer ici ! Pas touche !

Le fis apparaître mon Nyoïbo et fonça aussi dans le tas mais je les tua moi ! Je ne me fis pas tué comme eux ! J'avais beau les tués ils revenaient illico ! La poise ! M'enfin c'était comme presque tout le temps... Sa m'arrivais souvent ce genre de truc ! La ou je vais directement il y a des monstres qui veulent me défié ou sinon ils venaient détruire les endroits où il y a de la super bonne nourriture ! Remarque, moi on me trouve presque toujours dans ce genre d'endroit et de situation ! Moi j'aime me battre alors c'est pas un soucis !

- Je ne suis pas d'ici, répondit-elle, et c'est où ce mont Gojyo ?
- C'est près d'un petit village... Après je ne sais pas si c'est loin !

Pas très précis comme réponse. Atsuko préféra ne pas relever, elle aimait avoir le dernier mot mais n'étais pas en état de se qureller aujourd'hui. Le garçon redemanda encore à manger. À croire qu'il était irrassasiable !
Une fois qu'il eut finit d'engloutir son... repas, enfin c'était plutôt un repas de roi, vu tout ce qu'il avait mangé ! Il régla l'addition.

Atsuko commanda un café, ça ne la ferait certainement pas désaoûlé mais au moins aurait-elle les idées plus claires. Soudain la porte explosa, des débris de bois surgirent jusqu'au comptoir. Le barman se coucha derrière le comptoir.
Les hommes qui venaient d'entrer n'avaient rien d'humain. Leur visage était creusé par la faim, et des rides jonchaient leur figure. Les hommes du fond s'étaient jetés tête baissée sur ceux qui venaient d'entrer. Atsuko ne doutait pas une seconde que les nouveaux venus aient l'avantage sur cette bande de rapiat.

Les monstres parlèrent d'une voix stridente et sifflante. Ils voulaient de l'argent, rien de plus. Gokû fit à nouveau apparaître son étrange baton et fonça sur eux. Ils en avaient décimés une bonne dizaine mais les choses revenaient toujouts, plus nombreuses. *C'est pas vrai* pensa Atsuko.
Celafaisait longtemps qu'Atsuko n'avait pas combattu, mais désormais elle ne puvait plusrésister à l'appel du sang. L'affrontement était tout proche alors pourquoi ne pourrait-elle pas reprendre les armes ? Non pas qu'elle soit devenue philantrope, mais elle se demandait si elle "tait toujours aussi douée pour ôter la vie.
Elle se jeta dans la bande de monstres, sortit ses éventails et décapita l'un d'eux. Elle se battait maintenant à côté de Gokû, ses sens en éveil, pour pouvoir éviter un coup de lame adverse.

- C'est quoi ces choses ?

- C'est quoi ces chose ?
- Des yokais ! Et cherche pas comprendre se que c'est !!


Des yokais ? Atsuko n'avait pas ma moindre idée de ce que c'était. Elle n'en avait jamais entendue parler, mais bon, il fallait bien un début à tout. Elle aurait bien aimé questionner le garçon davantage mais elle était trop occupée avec les monstres qui l'assiégeait, elle et Gokû.

L'un des monstres fit exploser le plafond. Il alla en direction du barman, Gokû le devança et le tua d'un coup net avec son étrange baton. Le barman était toujours recroquevillé par terre, il signait suite aux débris de plafond qui s'étaient écroulés sur lui.
Atsuko était occupée avec les "yokais" soudain elle se souvint de sa... devise. "Aucun témoins sur les lieux d'un crime", qu'elle disait. Elle se précipita sur le barman, observa l'homme pitoyable qu'il était et se mit à rire doucement, puis à lui cracher dessus. Puis elle le découpa avec ses éventails.
Pendant un instant l'idée de tuer aussi le garçon lui traversa l'esprit, mais elle se doutait que cet adversaire était sans doute trop fort pour elle.

Gokû en avait finit avec sonadversaire, Atsuko aussi. Ils étaient désormais entièrement seuls.

- Sa y es ! Finis !

Il fit dispararaître son arme et commença à sortir du bar.

- Au faite, ça fait longtemps que tu combats ? Demanda t-elle.