Petite baignade... [ Pv. Kilwa et Shiro' ]

Grande cour précédé d'un jardin parfaitement symétrique, cette demeure qui n'est autre qu'une académie ou, en d'autres mots, une école. Néanmoins, celle-ci a fermé il y a bien des années, laissant à l'état ce grand bâtiment contenant une piscine extérieure, ainsi que sa grande cour et la piscine extérieure. Vous vous doutez que tout cet ensemble a du coûté cher en matière de construction, ainsi qu'en rénovation, une fois qu'il était redevenu public. Cela vaut quand même le coup pour passer du bon temps.

Aujourd'hui, cela faisait un bon mois que j'avais quitté la Soul Society, j'étais ce qu'on appelait couramment un shinigami exilé. Je voulais oublier tout ce qui concernait ce monde de particules spirituelles, je n'avais pas forcément réussi. Mon zanpakutô était planqué au fond de mon armoire, mais pouvait toujours apparaitre dans ma main selon mon désir. Elle ne m'avait servi aucune fois depuis cet exil, et j'espérais ne jamais avoir à user de ce monstrueux pouvoir sur une autre personne.

J'arrivais donc, à la piscine, lentement mais sûrement, après une courte balade dans cette petite ville. Elle était simple, mais sympathique, pleine d'activités assez intéressantes. Passant à côté de la piscine extérieure, en la contournant bien évidemment, j'entrais dans les vestiaires qu'avaient été l'école, puis me changeais. Ayant déjà mon maillot sur moi, je ne pris pas longtemps à me changer, puis mis mes vêtements dans mon sac. Enfin prêt, je partis à l'extérieur, pour nager un peu.

Il y avait pas mal de monde à l'intérieur, car, la chaleur était si élevée qu'on en suait, dehors. C'est pour cela qu'il n'y avait qu'une petite poignée de personnes dans la piscine extérieure. Je marchais donc vers celle-ci, avant de poser mon sac dans un coin. Montant à l'aide de l'échelle, je suis pas kamikaze, sur le plongeoir, je sautais pour me retrouver dans l'eau. Je nageais par la suite, lentement, c'était assez calme dans le coin. Je baillais un grand coup. Personne n'allait venir, dans cette piscine ?

J'étais dans la piscine depuis quelques minutes, j'avais plongé du haut du plongeoir et le plus grand défi avait donc été relevé. Cet endroit était maintenant ennuyeux. Je nageais depuis quelques temps dans ce carré plein d'eau, et il n'y avait personne pour le moment. Néanmoins, alors que je commençais à me lasser, car je ne suis pas du genre patient, un... espèce de chat bizarre vint m'interrompre. Il s'approcha bien que je croyais que ce genre d'animaux n'aimaient pas l'eau. Je voulus lui dire de dégager, quand arriva quelqu'un d'autre dans le coin. C'était une jeune femme aux cheveux rouges, qui me regardait étrangement. Sans attendre, elle regagna les vestiaires. Elle aussi, semblait être venue pour se baigner, mais espérons qu'elle n'aille pas à l'intérieur. Une personne ici ne serait pas de trop, surtout ... bref. Elle arriva donc à nouveau, en maillot, apparemment j'avais raison. Elle sauta dans l'eau sans prendre un temps soit peu le temps de s'habituer à celle-ci, elle était suicidaire ou quoi. o.o Mais peu importe, elle commença à nager en ma direction peu après être arrivée dans l'eau, elle me regardait bizarrement. Peu après, elle plongea sous l'eau et s'ensuivit une petite figure pour finalement, au terme de celle-ci, la faire remonter à la surface. Elle s'approcha de moi, en nageant, ce que je fis à mon tour, pour arriver en face d'elle. Je ne la connaissais pas, mais il y a un début à tout. Ainsi, je lui annonçais une chose vraiment très pertinente ;

" Salut. "

Je la fixais, elle ne semblait pas être humaine, et me voyais qui plus est. Bon... c'était une fille, déjà quelque chose de certain.

Il nagea vers moi au même moment, m'ayant remarquée grâce à mon manque cruel de subtilité. Il était assez séduisant, les traits fins comme un garçonnet, mais on voyait bien qu'il avait dépassé ce stade. Il devait avoir environ le même âge que moi, du moins, en apparence. Maintenant que j'étais proche de lui, je pouvais distinguer deux yeux rouges sang, voilés des mèches argentées de ses cheveux en bataille. Je crus alors deviner de quel genre de créature il s'agissait. Eh oui, de créature, car, comme je l'ai dit plutôt, il n'était manifestement pas un homme. Le plus naturellement du monde, il me dit alors la phrase qui était la plus appropriée dans les circonstances.

" Salut. " dit-il, d'un ton neutre.

Sa voix était douce, mais aussi glacée qu'il m'avait semblé au départ. Il me fixait aussi. Je crois qu'il avait deviné que je n'étais pas plus, sinon moins, humaine que lui. Ses deux prunelles de sang continuaient de me regarder, guettant une réponse. J'aurais dû lui répondre la même chose, me présenter et faire preuve de politesse. Mais non. Ç'aurait été infidèle à mes habitudes. Alors, sans aucune intonation, comme un fait irrévocable ou une simple constatation, je répondis:

" Tu n'es pas humain. "

Puis aussitôt, je me rendis compte de la brutalité de mon attitude. Je détournai le regard, un peu embarrassée de ma conduite apathique. À partir de ce moment, je fus sûre qu'il me détesterait. Dommage, car j'aurais aimé trouver un ami, ici.

" Désolée, c'était impoli et indiscret... Excuse-moi. Salut... " tentai-je pour me rattrapper.

J'espèrais qu'il me pardonnerait et qu'il consentirait au moins à me donner son nom. J'étais un peu perdue, ici, mais au moins, le simple fait de reconnaître quelqu'un pourrait me permettre de m'adapter plus facilement. Car, malgré le fait que j'habitait dans cette ville depuis près de 3 ans, j'avais toujours vécu en solitaire et reposant sur une aide envers les imigrants pour trouver ma subsistance. Même si j'avais déjà eu à travailler, je ne m'étais jamais fait d'amis. Peut-être qu'il pourrait en être un pour moi...

Drôle de façon d'aborder une personne, cette jeune femme aux cheveux rouges se contenta de m'observer un instant avant de me dire, d'un ton aussi impassible que agaçant la chose que je détestais que l'on me fasse remarquer ; que je n'étais pas humain. Elle me regardait toujours, ses pensées étaient impénétrables. Cependant, le mur s'écroula. Lui qui avait semblé si puissant, indestructible, tomba en poussières, à un moment des plus improbables. Le visage de cette fille, qui était comme, en apparence, sans sentiments, laissa paraitre de la gêne en son milieu, comme si celle-ci était sortie de nulle part. Elle détourna le regard, avant de parler à nouveau, s'excusant.

Impoli ? Indiscret ? Cela faisait longtemps que ces notions n'avaient plus court dans mon monde. La Soul Society était bourrée de lois concernant le respect et autres vis-à-vis des capitaines, et une infraction même minuscule est punie comme il se doit par les forces du Goteï 13. Lassé, j'avais quitté le Seireitei, dans l'espoir de trouver du calme, et je m'étais installé das le monde des humains. Là-bas, "chez moi", il n'y avait aucune loi, aucun respect ou autre, juste... vivre...Bon, j'arrête de raconter ma vie. Je la fixais dans les yeux, cette jeune femme, avant de lui demander ...

- Comment tu t'appelles ?

D'une voix un peu enfantine. Je ne la quittais pas des yeux, avant de m'approcher et pencher ma tête de telle sorte à la regarder de face, elle qui détournait le regard. Je pris sa main et la tirais vers le bord de la piscine, toujours sans rien dire, puis m'asseyais sur une marche. Shinigami ? Non. Arrancar ? Non. Hollow ? Non. Pourtant, sans être humaine, elle était vivante. J'étais sûr d'avoir oublié quelque chose. "Serais-tu un..." avais murmuré pour moi-même, comme un début de question à son égard... des pensées me bouleversaient.

*Des bêtes prenant une apparence humaine... ce sont les...*

- Vampire ?

Sans me répondre, le jeune homme me fixa d'abord dans les yeux. Le regard toujours détourné, je sentais cependant sur moi le sien me transpercer littéralement. Puis il daigna finalement me répondre.

- Comment tu t'appelles ? demanda-t-il.

Il n'attendit toujours pas ma réponse. Me fixant toujours étrangement, il prit ma main et me tira vers le bord de la piscine. Normalement, j'aurais résisté, crié, me serait débattue, mais cette fois, non. Quelque chose me disait que ce garçon ne me voulait pas le moindre mal. De plus, j'étais extrêmement curieuse d'en savoir plus sur lui. Il s'assit sur le rebord de la piscine, puis parut réfléchir. J'aurais pu lui répondre à ce moment, mais je ne le fit pas. Il murmura quelque chose, puis sortit un mot, lancé en simple interrogation, non dissimulé et aussi direct que je l'avais été.

- Vampire ?

Je ris aussitôt en entendant ce mot. Il savais que je n'étais pas humaine, mais sans se douter que je venais d'une autre planète et que, par conséquent, j'étais beaucoup moins humaine que ces créatures de la nuit. Certes, je devais le sembler, de loin, ma peau pâle contamment à l'abri du soleil et mes longs cheveux de la couleur du sang, mais je n'étais pas un vampire.

- Hihi! Je m'appelle Shirohime, et je ne suis pas un vampire. Encore bien moins humaine que cela! Haha... répondis-je.

Avec ça, il aurait de quoi à se poser des questions. Mais, tant que j'y pensais, je ne savais pas, moi non plus, ce qu'il était réellement. Je ne connaissais pas non plus son nom.

- Quel est ton nom, à toi? Et... tu n'en serais pas un, par hasard? Hihi... fis-je, luttant pour tenter de maîtriser le rire qui montait en moi.

Je n'avais rien pour en être certaine, mais ses prunelles rouge sang me laissaient croire qu'il en était un. Sans parler de son apparence frêle, ses cheveux argentés et sa peau tout aussi pâle, sinon plus, que la mienne. Décidément, je venais de faire une rencontre des plus intéressante.

Elle ne bougeait pas, ne semblant absolument pas gênée par mon geste. Ses yeux étaient bizarres, libérant comme une aura qui étaient encore moins humaine que les vampires. Qui était-elle, mais surtout, d'où venait-elle... ces questions qui ne cessaient de vouloir s'échapper, passer entre mes lèvres pour être audible aux oreilles de cette jeune femme. Elle finit par esquisser un petit rire, avant de me dire :

- Hihi! Je m'appelle Shirohime, et je ne suis pas un vampire. Encore bien moins humaine que cela! Haha...


Je le savais. Ce n'était pas une humaine. Mais, vampire non plus. Alors... elle ajouta ;

- Quel est ton nom, à toi? Et... tu n'en serais pas un, par hasard? Hihi...

- Effectivement. Je suis Kilwa, un vampire.


Je n'ajoutais pas un mot de plus. La faim n'allait pas tarder à monter si je décidais de rester en sa présence plus longtemps, sans personne aux alentours pour me contenir. Mais je me contrôlais aisément aujourd'hui, sans savoir pourquoi, ni comment.

- Effectivement. Je suis Kilwa, un vampire, dit-il.

Je lui lançai un regard espiègle, toujours en riant. C'est qu'il était franc, le petit vampire.

- Je suis trop bonne! lâchai-je crâneusement. Devine ce que je suis! Muahahahaaa!!


‡‡‡‡‡‡‡‡


Citation :
La pluie. Glacée comme le cœur des Yatos. Le ciel était gris, recouvert de gros nuages noirs et menaçants roulants sur l'horizon. Un homme au sommet de tous. Un amoncellement de cadaves pourrissait à ses pieds. Il se tenait au-dessus d'eux, en conquérant. Son parapluie vert foncé au dessus de sa tête et la pluie tombant en torrents sur le champ de bataille. Il éclata d'un rire cynique avant de ramener les pans de sa longue cape derrière lui. Il allait empocher une bonne paye, avec tout cela.

Il allait à nouveau faire la fierté du clan Yorozuya, empochant des sommes monstrueuses pour éliminer des innocents. Tous les autres l'imitaient, mais aucun n'était aussi fort que lui, Umibôzu, dont le surnom légendaire était connu à travers tout l'univers. Avec son cachet, il pourrait rentrer quelques jours chez lui, voir sa femme, sa tendre fille et sa chère fieulle. Ensuite, il repartirait durant 2 ou 3 mois, comme chaque fois, pour rapporter de l'argent à sa famille. Ainsi était la vie du peuple mercenaire Yato depuis des millénaires.
‡‡‡‡‡‡‡‡


J'aggripai son bras et le tirai dans l'eau en rigolant toujours. Je voulais le départir de son air triste. Tant pis si j'en avalais un bouillon! Je plongeai sous l'eau en serrant la main de Kilwa et en m'appuyant sur le rebord de la piscine. Ç'en était assez, de cet air triste et sombre de vampire de glace.

Elle était on ne peut plus bizarre, cette fille. Cheveux rouges sang, et des yeux bleus métalliques. Aucun sentiment en leurs seins, comme éternellement figés par la glace, ils me fixaient. Je ne voyais pas plus que mon reflet dans un miroir. Qui était-elle à la fin ? Elle finit par s'exclamer crâneusement ;

- Je suis trop bonne!

* Tu l'as dit. *

- Devine ce que je suis! Muahahahaaa!!

- J'en sais rien. Et je m'en fiche.$

Après ça, elle se tue. Apparemment ce petit jeu était terminé. Je l'avais sans doute choqué à lui répondre comme ça, ou bien elle ne connaissait pas la signification de mes mots. En même temps, c'était humain, ce genre d'expression, mais peu m'importait. La dénommée Shirohime ne voulait apparemment pas rester ici à attendre, et me tira le bras pour plonger dans l'eau.
Je n'aimais pas aller sous l'eau, alors je l'attrapais par les épaules avant de la regarder fixement. Toujours sous l'eau, je finis par m'approcher d'elle, avant de planter doucement et délicatement mes crocs dans son cou. Et tandis que je me nourrissais, une flaque rouge s'afficha à la surface de l'eau. Comme un avertissement qui signifiait, il ne faut jamais faire confiance à un vampire.

Kilwa me répondit, juste avant que je ne le tire sous l'eau :

- J'en sais rien. Et je m'en fiche.

En tirant sur sa main, je l'obligeai à plonger sous l'eau avec moi. Puis, dans la piscine, il s'approcha doucement de moi. Avant même qu'il ne commence, j'avais tout de suite compris ses intentions. Se nourrir de mon sang. Mon sang précieux et riche de Yato surpuissante. Il enfonça doucement et avec délicatesse ses crocs dans mon cou. J'étouffai un grognement de douleur. Nan, mais pour qui il se prenait?! Depuis quand avait-il le droit de vampiriser de purs inconnus? Je tentai de me défaire de son emprise en lui envoyant un coup de coude dans l'abdomen, coup qui, cela dit, n'aurait probablement presque aucun effet, malgré ma force monstrueuse.

Si seulement nous avions pu être à la surface! Kilwa aurait été projeté à quelques mètres. Sans même savoir ce que j'étais, il venait de me mettre dans une très mauvaise posture. Tandis qu'il se nourrisait, un voile rouge se propagea dans l'eau chlorée. Ce ne serait pas long que quelqu'un allait intervenir, du moins, je l'espèrais. Tout ce que je pouvais faire, c'était attendre qu'il me lâche, que la douleur lancinante dans mon cou disparaisse. Et moi qui pensais pouvoir en faire un ami! Un ami qui me suce le sang sans permission? Non merci.

Me tirer sous l'eau n'était pas la meilleure chose à faire. Cette fille n'était pas humaine, c'était certain. Peut-être qu'elle était dénuée de toute intelligence, comme tous les autres personnes de sa race, et à la limite on pouvait lui pardonner des bêtises. Mais de là à me noyer, c'est impardonnable. On ne tue pas par plaisir, mais elle ne semblait pas l'avoir compris, donc j'allais me nourrir. Pas besoin de son avis, de toute façon, qui irait me reprocher de telles choses. Je la tenais fermement, me repaitre de son sang me suffisait à me calmer. Soudain, j'écartais mes crocs de son cou, et l'écartais de moi.


" Au revoir. "

Dis-je, avant de remonter à la surface. J'avais assez bu comme ça. Je posais ma main sur le rebord avant de sauter par dessus, pour atterrir sur le sol. Sur la terre. Je ne restais pas un instant de plus dans cette piscine. Sauf si elle voulait que je la vide entièrement... de son sang.

Cela faisait déjà plusieurs dizaines de secondes qu'il était accroché à moi. Peu à peu, je sentais mes forces diminuer. Mon cou me brûlait à l'endroit où il avait planté ses crocs. Il m'agrippait fermement et ne semblait pas près de me lâcher. Finalement, au bout d'un moment qui passa pour une éternité à mes yeux, il relâcha finalement son étreinte et ses dents pointues décolèrent de mon cou. Kilwa recula, puis s'éloigna de moi.

" Au revoir. " entendis-je sourdement.

La douleur ne me quittait pas et j'avais les yeux fermés. Enfin libre de mes mouvements, je remontai à la surface de l'eau et les ouvrit finalement. L'eau était maintenant d'une pâle couleur rougeâtre et diluée, partout autour de moi. Il n'y avait plus personne. Tous ces couards avaient quitté la piscine. Kilwa était plus loin, en train de quitter. Il avait eu le don de me pourrir la journée! Moi qui pensais me prendre un peu de repos en plein milieu de cette canicule qui semblait ne jamais vouloir finir.

Je me dirigeai aussi vers le bord de la piscine et sautai sur le sol de ciment. Je courus attrapper mon parapluie vert et passai une main dans mon cou. En la retirant, je la vis pleine de sang. Le temps que je sorte de l'eau, Kilwa avait déjà disparu. Mais je pouvais encore le suivre! Ce n'était pas une façon de se conduire! Je ne voulais pas le noyer! Seulement le mouiller un peu. Je partis donc vers le chemin de dalles, abandonnant tout sauf mon précieux parapluie sur place. Je reviendrais chercher cela plus tard. Pour l'instant, je voulais faire regretter à ce sale vampire son acte fait sans permission! S'il me l'avait demandé... Non. Il n'y avait même pas de "si"! Il m'avait mordue sans permission, point.

* Imbécile... Et croire qu'un être tel que lui aurait pu être ton ami? Tu rêvais. * me dis-je.

Puis soudain, je m'arrêtai. Que faisais-je? Étais-hé en train de retomber dans le cycle de violence pour lequel j'avais fui ma planète natale et mon clan? J'en avais bien l'impression... Mais il ne le falait pas! J'aurais sûrement d'autres occasions de prendre ma revanche sur ce sale type. Aucun besoin de le tabasser gratuitement, surtout que, malgré ses pouvoirs de vampire, j'aurais facilement le dessus sur lui. Non, je valais mieux que ça! Je valais mieux que lui. Je fis donc demi-tour, ramassai mes affaires et retournai me changer, puis prit la direction de l'arrêt d'autobus le plus proche. Vers le quartier Sud.